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 ANDREA

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AuteurMessage
Elaïs




Messages : 62
Date d'inscription : 24/10/2011

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MessageSujet: ANDREA   ANDREA EmptyLun 24 Oct - 14:00


De Oliveira, Andrea Mateus



ANDREA Th_travis29 ANDREA Th_travis20ANDREA Th_travis28
Âge: 19 YO.
Nationalité: Brésilienne.
Orientation: Hétérosexuel.
Statut En couple.
Études: Psychologie.
Groupe: Delta.
Scénario
Personnage inventé


BORDELIQUE ♣ IMPATIENT ♣ FRANC ♣ DÉSORGANISÉ ♣ CHARMEUR ♣ IMPULSIF ♣ CULTIVE ♣ JALOUX ♣ FUMEUR ♣ POSSESSIF ♣ SOURIANT ♣ MAUVAIS JOUEUR ♣ PONCTUEL ♣ FÊTARD ♣ MALADROIT ♣ AIME AVOIR RAISON ♣ DÉTESTE NE PAS AVOIR LE CONTRÔLE DE LA SITUATION ♣ AIME LES SENSATIONS FORTES ♣ ADEPTE DES BLAGUES POURRIES ♣ GAUCHER ♣ PARLE COURAMMENT LE PORTUGAIS ♣ DE MAUVAISE HUMEUR LE MATIN ♣ SPORTIF ♣ SE DROGUE OCCASIONNELLEMENT ♣ ALLERGIQUE AUX FRAISES ♣ ÉCOUTE MGMT ET NIRVANA EN BOUCLE ♣ PRÉFÈRE LES BLONDES ♣ AIME LA BONNE BOUFFE ♣ PASSE SES WEEK-END EN SOIRÉE.


Plus grand secret: Il aime Claes.. JOKE. :O
Particularité: Fume énormément, abuse souvent de la bouteille, possède un tatouage sur la hanche droite.
Fantasme: Partir en Alaska avec Elaïs élever des bébés phoques.
Introverti ou Extraverti: Extraverti.
Rose ou Bleu: Bleu.
Amérique ou Europe: Amérique du Sud.
Taille et poids: 1m87 ; 79 kg.


sterling.



Âge: 16 YO
Fréquence de connexion: 6/7
Où avez-vous trouvé le forum: ABY♥
Avatar: Marlon Teixeira
Code du règlement:
Spoiler:
Commentaire: gligogluuuu


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Elaïs




Messages : 62
Date d'inscription : 24/10/2011

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MessageSujet: Re: ANDREA   ANDREA EmptyLun 24 Oct - 14:01


ton histoire



La vie avait souvent rappelé à Andrea, combien elle pouvait être dure. Non pas qu'il soit malheureux dans la situation où il se trouvait, bien au contraire. Il était né avec deux parents qui l'aimaient, un frère qu'il prenait souvent pour un second père, ainsi qu'un poisson rouge surnommé Boubou, cependant décédé, suite à un oubli de la part du jeune Andrea. En outre, il avait une vie des plus banales. Mais ça, c'était sans compter un choix, qui se trouva décisif dans la vie d'Andrea. Rien ne pouvait présager un retour aussi brutal à une réalité, qu'Isaac, à l'âge de 12 ans, avait certainement du mal à concevoir.

« dad is my hero »
São Paulo, août 28 2003

Andrea et son frère Isaac, se trouvaient seuls chez eux, lorsque quelqu'un sonna à la porte. C'était sans doute le jardinier, ou quelqu'un du genre, pensa le jeune homme. Alors qu'il se trouvait au troisième étage de l'immense propriété de la famille De Oliveira, Andrea se précipita pour aller ouvrir la porte. C'était une sorte de concours, à qui réussirait à l'atteindre le premier. Cette fois-ci, c'est Andrea qui y parvint, grâce à sa grande adresse à descendre les escaliers plus vite que son grand frère. Finalement, le jeune homme regretta, par la suite, ce jeu stupide, et le fait de ne pas avoir écouté son père, lui interdisant d'ouvrir la porte, lorsque le major d'homme n'était pas présent dans la maison, où lorsqu'ils étaient seuls. Question de sécurité, disait-il. Andrea ouvrit alors la porte, et deux hommes l'empoignèrent, tout en l'interdisant de crier. Ils firent de même avec Isaac. Le jeune homme essaya à tout prix de se défendre, mais c'était peine perdue. Les deux hommes fermèrent la porte d'entrer, et mirent Andrea et son frère dans la camionnette à l'arrière. Ils se trouvèrent alors plongé dans l'obscurité. « Ca va ? » dit d'une voix tremblante Andrea. Non, forcément que cela n'allait pas. Isaac avait conscience que São Paulo n'était pas une ville très recommandable, mais ils vivaient, sa famille et lui, dans l'un des quartiers les plus huppés de la ville. Le jeune homme ne savait pas ce qu'il faisait là. Il savait seulement qu'il était dans une bonne galère, il ne savait pas à qui en vouloir, si c'était le coup du hasard, ou non. Isaac lui répondit, la voix lui aussi sous le coup de l'émotion vive qui les prenait. « Ça peut aller.. » essaya de le rassurer Isaac. Andrea avait toujours eu un esprit plutôt optimiste, ce qui l'avantageait dans ce genre de circonstance. Il espérait, au plus profond de lui que la situation allait s'arranger, que ce n'était qu'un mauvais cauchemar, et que tout redeviendrait normal à son réveille. Il se pinça, tout en fermant avec la plus grande force qu'il le pouvait, ses yeux d'enfant. Malheureusement, rien ne se produisit, et il resta assis dans cette camionnette, au lieu de se retrouver confortablement installé dans son lit, avec la couverture qu'il aimait tant, celle avec pour motif, des voitures de courses. « Ne t'inquiète pas, Papa va venir nous chercher, et il les enverra en prison. » Le côté si rêveur d’Andrea le rendant tellement attachant, que son frère ne pu qu'esquisser un sourire. Même lorsqu'ils se faisaient kidnapper, Andrea trouvait le moyen de faire rire Isaac, et c'était tout à son honneur. « Rêve pas trop, Papa, c'est pas Superman ». Isaac avait une sacrée façon de ramener Andrea à une réalité. La véracité de ses propos étonnait Isaac, mais il en avait plutôt besoin, de ce retour à la réalité. Sans ça, son optimisme n'aurait sans doute plus aucune limite. « Moi je te dis que c'est Superman ! Il sauve la planète ! Pourquoi tu crois qu'il est devenu le gouverneur de São Paulo ? Ce n’est pas pour rien. A la moindre occasion, t'essaye de l'enfoncer, c'est pas juste ! » s'écria Andrea. En effet, son père était devenu le gouverneur de l'État de São Paulo. Cependant, ce qu'Isaac ne savait pas, c'est que son père y était arrivé, en soutirant de l'argent à plusieurs grosses entreprises, dirigé par des gangsters. Andrea était un jour, tombé sur l'une des conversations privées de son père, et avait pu entendre ce qu'il magouillait. Il était persuadé que c'était pour cela qu'ils étaient, lui et Andrea, dans cette camionnette, dans une direction qui leur était inconnue. Il avait préféré le caché à Andrea, car Isaac, connaissant par cœur Andrea, savait qu'il n'arrivait que rarement à tenir sa langue. On lui avait dit de tourner sept fois la langue dans sa bouche avant de parler, mais c'était bien plus fort que lui, il n'y parvenait pas. Isaac préféra sa taire. C'était inutile de se disputer maintenant, surtout sur un sujet comme celui-là. La camionnette s'arrêta enfin. Un frisson parcouru le corps d'Andrea. L'un des hommes ouvrit la portière de la voiture, et fit descendre Andrea et Isaac, assez brusquement. L'autre homme les emmena dans un entrepôt, et les fit s'assoir sur un cagot en bois.

Monsieur De Oliveira, fit surpris de constater que la porte d'entrer n'était pas fermée à clef. Il ne s'en soucia que très peu, après tout, il connaissait ses fils, et c'était tout à fait le genre à oublier ce petit détail, insignifiant pour eux, mais très peu sécurisant pour le père des deux garçons. Il poussa la porte, et la referma derrière lui. Il déposa son pull sur le porte manteau, et remarqua l'absence de bruit, plutôt étrange. « Andrea ! Isaac ! Vous êtes là ? » Aucune réponse ne parvint à ses oreilles. Un message était déposé sur la table d'entrer. Il le saisit avec peur. En effet, il avait raison d'avoir peur. Dix millions de real, ou vous ne les reverrez jamais, vous savez où nous contacter.

Trois mois passèrent avant qu'Andrea et Isaac ne soient relâchés. La rançon avait mis un certain temps pour parvenir aux ravisseurs, et les deux jeunes garçons avaient vécus dans une situation plus que précaires durant ses mois, qui leur parurent certainement très longs. Leur père, après avoir payé, décida de déménager du tout au tout, de vivre une vie enfin normale, et de sortir de cet engrenage immoral dans lequel il s'était placé. Ils quittèrent le Brésil, et Sao Paulo, que le jeune Isaac aimait tant, pour emménager de l’autre côté de l’équateur : aux Etats-Unis. Un immense mystère s’ouvrait à Andrea. Il n’avait jamais mis les pieds là-bas. Ce n’était pas la même culture, la même langue, les mêmes coutumes et habitudes. Il se retrouva perdu dans une ville qu’il ne connaissait pas. Il parut alors un peu désorienté les premiers temps, mais se familiarisa assez rapidement à cette nouvelle vie, qui, finalement, ne lui déplaisait pas tant que ça. Il trouva petit à petit ses repères en Californie, ce qui n’était pas gagné d’avance avec le jeune garçon.

« hey guy ! »
Californie, février 10 2002

« Tiens fils, va déposer ça sur la table de la cuisine pour ta mère » demanda Mr de Oliveira à Andrea, bien trop occupé par la voisine, qu'il regardait discrètement, derrière la palissade. « Mais 'Pa, j'ai pas le temps, j'vais voir le nouveau voisin, on va jouer sur sa console ! » Le nouveau voisin ? Oui, celui de gauche, que venait à peine de rencontrer Isaac. Il avait tout de suite bien accroché avec lui, bien qu'il ait encore quelques problèmes de langue. En effet, il n'avait appris l'anglais qu'à l'école, et sa langue maternelle restait le portugais. Il était donc pour le moment difficile pour lui de communiquer avec les personnes qui l'entouraient. Mais ses parents ne se faisaient pas de soucis, Andrea et Isaac étaient deux personnes des plus intelligentes, et elles apprendraient bien rapidement cette langue, finalement pas si complexe que ça. En attendant, il fallait bien s'y faire, ses parents l'obligeaient à pratiquer l'anglais à la maison. Son père, tout comme sa mère, le parlait couramment. C'est pour cela qu'ils essayaient de l'employer le plus possible chez eux. « Bon, va jouer, j'irai le porter moi même. » déclara le père d’Andrea, tout en ébouriffant familièrement les cheveux de son fils. « Merci 'Pa ! » s'écria Andrea. Il se précipita sur le trottoir, et alla chercher son nouveau voisin, qui se prénommait, d'après ce qu'avait pu comprendre Andrea, Claes. Il sonna à la porte. Le bruit de la sonnette lui fit penser à celui de sa propre maison, au Brésil. C'était exactement la même mélodie. Il eu alors un pincement au cœur, lui rappelant le mauvais souvenir de son enlèvement. Claes lui ouvrit la porte, et le laissa entrer. Ils se précipitèrent sur la console de jeu du jeune garçon. A 13 ans, pour Isaac et Claes, il n'y avait que ça de vrai. Ils jouèrent pendant des heures, et des heures. Les jeux de combats furent pris d'assaut par Andrea. Il avait toujours aimé ce genre de jeux. Non pas qu'il aime la guerre, mais car il pouvait se défouler, c'était un bon moyen, pour le moment, d'évacuer cette tension. L'heure de diner sonna, et c'est pour cela que la mère d'Andrea vint le chercher. Par chance, elle s'entendit bien avec la mère de Claes, et elles discutèrent durant une bonne heure, ce qui permit aux garçons de s'amuser encore un peu. Même s'il y avait une certaine barrière de la langue entre eux, les deux jeunes garçons étaient très sociables, ce qui facilitait remarquablement bien le contact entre eux.

Les premières conneries s'enchainèrent assez facilement par la suite. Andrea avait trouvé en Claes, plus qu'un ami. C'était un second frère. Ils partageaient tout. Andrea avait appris l'anglais en quelques mois seulement, et il maîtrisait désormais comme un chef, tout comme son frère, cette deuxième langue. Les années passèrent, et finalement.. se ressemblèrent. Ils n'avaient pas changé, bien au contraire.

« i can feel you’re heart beat »
Californie, décembre 31 2008

C’était la soirée la plus huppée que la Californie n’avait jamais connue de toute son existence. L’alcool coulait à flot et il faisait désormais nuit noir. Des flambeaux brûlaient lentement dans les coins, les barmaids étaient les meilleurs de Californie, et la musique avait été confiée à l’un des plus grands DJ des USA. Bien sûr, on pouvait très largement faire confiance à Andrea pour mettre l’ambiance lors du réveillon de la Saint-Sylvestre. Il n’avait jamais autant été en forme que ce jour là. Accompagné de Claes, les deux jeunes gens entrèrent dans le loft, loué pour l’occasion par un ami d’Andrea. La pièce était remplie de monde. Des étudiants venus dans le but de fêter comme il se doit la nouvelle année. Autant de gens qu’Andrea ne connaissait pour le moment pas, mais qu’il allait très rapidement pouvoir découvrir. Ils s’installèrent dans un coin un peu plus tranquille pour commencer la soirée, et profiter de quelques verres, pour le moment, au calme. Le jeune homme, en commençant la soirée, ne s’attendait certainement pas à ce qui allait lui arriver. Son regard croisa celui d’une jeune femme, par pur hasard, dirons-nous. Andrea fut saisi par la classe et la beauté qui se dégageait de celle-ci. La musique, les rires, il n’entendait plus rien. Il était juste captivé par la jeune fille. Ne se lâchant d’aucune façon du regard, les deux jeunes gens s’observaient. C’était à qui ferait le premier pas. Andrea prit son courage à deux mains. C’était la première fois que son cœur battait aussi vite pour une fille. Il ne connaissait pas encore cette sensation, elle lui était étrangère. En un regard, il avait su capter les moindres sentiments de la jeune fille. Il avait l’impression de la connaître par cœur, depuis toujours. Quelques pas suffirent à la rejoindre. Une discussion s’engagea. Elle s’appelait Elaïs et comptait le même nombre d’années d’existence qu’Andrea, c'est-à-dire dix-sept. Le regard plongé dans celui de la jeune fille, il contemplait les moindres traits de son visage, les observant un a un. C’était finalement ça qu’il aimait déjà chez Elaïs. Son visage aux traits fins, et son teint de pêche presque ensorcelant. Andrea ne put s’empêcher de sourire en discutant avec la jeune fille. C’était presque machinalement qu’il le faisait. Les deux jeunes gens en auraient presque oubliés le décompte de la nouvelle année. En effet, il était 23:56, et celui –ci allait bientôt débuté. Ils rejoignirent alors la fête, et allèrent vers la terrasse, pour mieux pouvoir contempler le feu d’artifice qui allait s’offrir à eux dans quelques instants. « Cinq ... Quatre ... Trois ... Deux … Un … BONNE ANNEEEEEE » s’écrièrent d’un souffle tous les invités. S’en suivirent ensuite des heures et des heures de discutions et de danses, entre Elaïs et Andrea, cependant ébranlées par l’alcool. Le jeune homme en aurait presque oublié Claes. Il avait certainement trouvé très bonne compagnie en cette soirée, ou c’était tout simplement bourré la gueule à n’en plus finir. La soirée se termina ainsi. Elaïs et Andrea s’échangèrent leurs numéros. Andrea lui indiqua même dans quel appartement il vivait, si l’envie lui prenait de vouloir lui rendre visite. C’était sans doute ce qu’il espérait au fond de lui. Revoir l’inconnu avec qui il avait passé la Saint-Sylvestre.

« cry me a river »
Californie, janvier 4 2008

Les jours passèrent depuis ce fameux soir, et aucunes nouvelles n’étaient parvenues aux oreilles d’Andrea. Il était lui-même persuadé qu’il n’avait été qu’une bonne compagnie d’un soir, et que cette rencontre s’arrêtait là pour la jeune fille. C’était donc d’assez mauvaise humeur qu’il rentra de son entrainement de football américain. Il avait commencé ce sport à l’âge de 13 ans, à son arrivé en Californie, et il était devenu un grand passionné. Il était plutôt tard, aux environs de 22:30. Andrea rechercha avec impatience les clefs de la porte de son appartement. Il fouilla toutes ses poches, et au bout d’un certain temps, il parvint tout de même à les retrouver. Le jeune homme remarqua que la porte n’était même pas fermée à clef lorsqu’il voulut insérer celles-ci dans la serrure. Il pensa d’abord à Claes, qui oubliait toujours de fermer la porte lorsqu’il sortait de l’appartement, mais apparemment, ce n’était pas cela, puisqu’il y avait de la lumière dans la pièce principale. Andrea savait que Claes n’était pas ici, puisqu’il était parti rendre visite à ses parents. Andrea poussa donc la porte, intriguée. C’est alors qu’il trouva Elaïs, installée sur le canapé du salon, en larme. Le cœur du jeune homme ne put s’empêcher de rater un battement. Leurs regards se croisèrent à nouveaux, et c’est toute la soirée du 31 décembre que se remémora Andrea. Elle était si naturelle, et si belle. Il savait qu’aucun mot n’était suffisant pour cette situation, il savait déjà tout en un regard. Il déposa précipitamment son manteau dans l’entrée, en vint s’assoir à côté d'Elaïs. La serrant contre lui, il la réconforta comme il le pouvait. C’était sa façon à lui de lui prouver qu’il tenait à elle, et sa façon à elle de lui prouver qu’elle était attachée à lui. Le temps se figea à cet instant. La Terre aurait pu arrêter de tourner, que Elaïs et Andrea ne s’en serraient certainement pas rendu compte. Les heures passèrent. Les deux jeunes gens ne bougèrent pas. Par moment, Andrea essuyait les larmes qui ruisselaient sur le doux visage de la jeune fille. Ils s’endormirent tous les deux, l’un dans les bras de l’autre. C’est à ce moment là qu’Andrea compris qu’il était vraiment amoureux. Lui qui ne croyait en aucun cas aux coups de foudre, il venait de prendre une sacrée claque.

« we drunk and we fight »
Californie, avril 18 2010


« Ce soir c'est pizza mec ! » envoya négligemment Andrea à Claes, tout en s'affalant sur le canapé de l'immense appartement. En effet, il venait à peine de rentrer, et pourtant, il avait déjà envie de faire la fête. « Bon, j't’explique le programme de ce soir. Pizza, bière pour commencer, ensuite, on vire en boîte de nuit, et là.. on s'éclate ! J'ai acheté quelques trucs au passage. » Andrea sortit de sa poche de veste un sachet blanc. Et oui, Andrea était comme ça. C'était ça façon à lui de faire la fête. Parfois, on peut avoir l'impression qu'il est complètement ivre, alors qu'en réalité, il n'en est rien. Il est dans son état normal. Il parle avec tout le monde, c'est l'une des personnes les plus sociables que notre société ne connaisse. Claes arriva enfin, sortant de sa chambre. Ils se firent un "shake" à leur façon, et Claes lui répondit, tout en s'affalant lui aussi, sur l'autre canapé, à l'opposé de celui sur lequel était assis Andrea. « Cool ! De la bonne j'espère ? » interrogea Claes. Non pas qu'il avait des doutes sur les choix qualitatifs d'Andrea, mais c'était plus sécurisant de demander. « Hey, tu m'prends pour qui ? » sourit le jeune homme. Andrea alluma la télé, ou plutôt, l'immense plasma accroché au mur. Il se chargea ensuite d'ouvrir les boites de pizza. Même si les deux jeunes hommes étaient tombés dans des familles aisées, ils se permettaient des plaisirs plutôt simples, tels que des pizzas. Cela faisait maintenant plus de deux ans que Elaïs et Andrea étaient en couplee. Leur relation n’avait pas changée. Ils étaient restés les même depuis le début de leur idylle. Plus amoureux l’un que l’autre, plus amoureux que jamais.


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