Elaïs
Messages : 62 Date d'inscription : 24/10/2011
| Sujet: JOSH Lun 24 Oct - 15:52 | |
| joshua logan turner
Hello! Je me présente: joshua logan turner. Je suis né(e) le 10 Janvier 1990 et je viens de Los Angeles, quelque part en Amérique, ce qui me fait aujourd'hui 21 ans. Côté coeur, je suis célibataire et attiré(e) par les grosses poitrines. D'ailleurs, on dit de moi que je suis une personne plutôt volage de ce côté-ci. Pour en finir avec cette introduction, sachez que je fais partie de la confrérie Phi Epilson et que je suis un personnage inventé
dossier d'étudiant
| Des soucis avec ta famille ?
Joshua ne parle plus du tout à son père. Il est assez proche de sa mère, qui essaie de ne pas trop le faire culpabiliser même si il sait qu'elle lui en veut beaucoup, au fond. Sa soeur et lui sont en froid, celle-ci ne se cache pas de lui dire qu'il a tué leur petit frère à cause de ses conneries. Eux qui étaient inséparables autrefois ne sont plus en si bons termes aujourd'hui..
Ton caractère
Joshua est quelqu'un de très calme et de très patient. Mais ça n'est pas pour ça qu'il est replié sur lui-même, au contraire ! Depuis son accident de voiture, il croque la vie à pleine dents...peut-être trop, même. Il fonce tête baissée et ne se préoccupe pas forcément des conséquences de ses actes. C'est la même chose lorsqu'il choisit ses mots, il devrait parfois tourner sa langue deux fois dans sa bouche avant de l'ouvrir. Pourtant avant ce fameux accident, Josh était quelqu'un d'assez réservé qui n'aimait pas trop se mêler aux gens. Mais aujourd'hui, il ne veut avoir aucun regret : la vie est courte et il veut en profiter pleinement ! Il aime faire la fête et faire de nouvelles rencontres : son mot d'ordre : ne surtout pas tomber amoureux. Il passe alors de filles en filles sans s'attacher, tout ce qu'il veut, c'est s'amuser ! Pourtant à la fac, il est très appliqué et très investi : il est en train d’enregistrer son premier album et il y travaille corps et âme ! Il est très talentueux même s'il n'a pas grande confiance en lui à ce niveau là, il se sous-estime peut-être un peu trop d'ailleurs...
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vous irl
pseudo: lovebug âge: 19 ans et demi fréquence de connexion: 7/7 où avez-vous trouvé le forum: Je suis là depuis...trèèèèèèèès longtemps maintenant x) avatar: Joe Jonas le plus sexy du monde :bave: est-ce un multi-compte?: nope commentaire: Tous les chemins mènent à Frat code du règlement: - Spoiler:
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Elaïs
Messages : 62 Date d'inscription : 24/10/2011
| Sujet: Re: JOSH Lun 24 Oct - 15:53 | |
| ton histoire « Tu ne feras jamais rien de bien dans la vie mon pauvre garçon ! », hurla mon père en me tapant sur le haut de la tête avec mon relevé de notes qu’il avait reçue quelques heures plus tôt de mon école. Ma mère était assise à la table de la cuisine, regardant mon père m’engueuler du coin de l’œil alors qu’elle lisait tranquillement son livre, amenant de temps à autre sa tasse de café à ses lèvres sans rien dire. Je baissais le regard vers le sol en soupirant, je n’étais pas un bon élève, non pas que j’étais fainéant et que je ne voulais rien apprendre, mais j’avais des troubles d’hyperactivité qui faisaient que j’avais beaucoup de mal à me concentrer en classe. « Comment veux-tu devenir quelqu’un de bien si tu as des six en maths et des dix en anglais ? », lança à nouveau mon père avant de jeter mon bulletin trimestriel dans la figure. « Calme-toi, Georges, s’il te plait.. », murmura ma mère sans bouger de sa chaise. J’osais relever la tête vers mon père qui était tout rouge, rouge de colère et un léger sourire se dessina sur mon visage. Sourire, qui ne resta pas longtemps à mes lèvres puisque la main de mon père se claqua violement contre ma joue, me faisant basculer vers la droite. J’apportais tout de suite ma main sur ma joue, douloureuse et je tournais le regard vers ma mère, les larmes aux yeux avant de tourner les talons pour courir jusqu’à ma chambre en claquant la porte de celle-ci. Aylin, ma sœur jumelle se précipita sur moi pour me prendre dans mes bras. Nous avions une dizaine d’années, mais nous dormions toujours dans la même chambre, nous étions vraiment inséparables. Inséparables, mais complètement différents. C’est peut-être ce qui faisait notre force, au fond…nous nous complétions.
Voilà à quoi ressemblait mon quotidien, pendant près de dix ans. Mon père était nerveux, colérique et il s’énervait pour un rien. Et lorsqu’il était en colère, qui s’en prenait plein la gueule ? C’était moi… Et ma mère, elle, ne disait rien. Elle n’osait rien dire, en fait. Il n’y a que ma sœur qui, un jour à décidée d’intervenir, mais elle s’en ait prit une énorme dans la gueule alors je n’ai plus jamais accepté qu’elle prenne les coups à ma place, jamais. Mon enfance n’a pas grand-chose d’extraordinaire, mon père était agent de sécurité dans un grand centre commercial et ma mère professeur de chant dans une école de musique pas très loin de LA. J’ai très vite appris à aimer la musique grâce à ma mère, qui m’apprit dès mon plus jeune âge à jouer du piano et de la guitare. Aylin elle s’intéressait à tout autre chose, elle était fan de mode et dès qu’elle avait un peu d’argent de poche, elle me trainait au centre commercial pour s’acheter de nouvelles fringues. Elle et moi avions un deal : a Noël et à notre anniversaire, nous nous promettions de nous offrir uniquement pour elle, des vêtements et pour moi, des cds. De toute façon, nous nous connaissions assez pour savoir ce que l’un ou l’autre voulait. Nous avions que des amis en communs, nous faisions vraiment tout à deux. Mon père s’énervait souvent de cela d’ailleurs, disant que nous devions apprendre à nous séparer un peu, mais mon père s’énervait toujours pour un rien alors…
Nous avions onze ans lorsqu’un nouveau bébé fit son irruption dans la famille. Un petit garçon, j’étais aux anges et Aylin faisait un peu la tête, elle disait qu’elle devait déjà me supporter moi alors un garçon en plus. Mais elle changea très vite d’avis lorsqu’il naquit, elle adorait s’occuper de Paul. Ma mère avait arrêtée de travailler quelque temps, mais elle prenait toujours le temps de me donner mes cours de piano et de guitare même si j’étais de plus en plus bon. Au lycée, rien d’extraordinaire non plus, je n’aimais pas trop me faire remarquer en classe, sauf lorsqu’on parlait de musique. Mon père continuait ses conneries, de plus en plus même. Son penchant douteux pour l’alcool commençait à franchement empiéter sur sa vie de couple avec ma mère et sur notre vie de famille. Mais pas seulement, aussi en ce qui concernait son travail. Il fut pris à plusieurs reprise complètement saoul au boulot, ce qui lui valut, au bout de trois avertissement de se faire renvoyer. C’est sûrement à ce moment là, que ma mère a enfin pris conscience que mon géniteur était un gros loser. En plus de taper sur son fils qui l’énervait parce que je ne savais pas tenir en place, il buvait et perdait son travail qui était, essentiel pour bien vivre. Nous étions trois enfants, et des enfants, c’est cher. Et mon cher père n’avait pas l’air de comprendre, puisqu’il ne cherchait pas de nouveau travail et sans diplôme, ça n’est pas facile…
Aylin et moi avions 15 ans et Paul 5 ans, lorsque ma mère quitta mon père. Elle l’a carrément mis à la porte et je n’étais pas du tout contre cette idée, c’était la première fois que ma mère se rebellait contre mon père et même si j’étais content, « fier d’elle », je ne pouvais pas m’empêcher de me dire qu’elle aurait pu m’éviter beaucoup de baffes si elle avait ouvert les yeux plus tôt. Mais bon, comme on dit si bien : vaut mieux tard que jamais, n’est-ce pas ? Mais un simple boulot de professeur ne suffisait pas à ma mère de nous nourrir tous les trois, elle dut très vite trouver un deuxième travail. Oui, ma mère se tuait à la tache pour nous nourrir et payer nos études, le logement correctement...plusieurs fois, je lui ai dit de prendre dans les économies que mes parents avaient fait pour m’envoyer à l’université, mais c’est un sacrifice qu’elle n’a jamais voulu faire, et je lui en serait pour toujours redevable. Paul et moi étions assez proche, il adorait jouer au base-ball alors je l’emmenais voir un match tous les dimanches et Aylin s’occupait beaucoup des taches ménagères à la maison avec mon aide, puisque maman était trop prise par le travail. On la voyait peu, mais on pouvait comprendre.
« Quoi, maman c’est une blague ?! », lançais-je ne me précipitant dans les escaliers pour essayer de la retenir. Celle-ci c’était préparée en quelques secondes à partir d’urgence au restaurant où elle travaillait comme serveuse certains soirs pour remplacer une collègue qui ne pouvait pas travailler. « Désolée Josh, mais j’peux pas laisser cette occasion, ça me fera de l’argent en plus, sans compter les pourboires », répondit ma mère en enfilant son manteau. Je me plaçais devant elle, « Mais maman, j’ai une fête ce soir avec Alan, pour une fois qu’on est invité à une fête, tu peux pas me faire ça ! ». Ma mère soupira et se tourna vers moi en ouvrant la porte d’entrée de la maison, « Je suis désolée mon chéri, mais j’ai besoin de ce travail. Alors tu restes ici pour garder ton frère, point. » Et sans rien ajouter, elle quitta la maison. J’envoyais direct un sms à Aylin, pour savoir si elle voulait bien revenir de sa soirée pyjama le temps de quelques heures histoire de garder Paul, mais elle refusa. Je pris alors certainement la pire décision de toute ma vie lorsque je couchais Paul et que je montais dans ma voiture pour aller quand même à cette fête. Mais lorsque je démarrais la voiture, Paul se trouvait face à moi, en tenue de base-ball. « Mais qu’est-ce que tu fous ici Paul ?! », grognais-je en ouvrant la portière du côté passager à mon frère de huit ans. « Je veux voir la fin du match de base-ball, alors autant m’emmener chez mon pote Garry avant d’aller à ta fête plutôt que de me laisser tout seul ? Viens me chercher quand ta fête sera finie, maman n’en sera rien ». J’ai hésité, mais au fond, il avait raison, autant qu’il soit chez quelqu’un que tout seul à la maison. J’acceptais alors en démarrant la voiture pour prendre le chemin de la maison de son ami qui habitait à l’autre bout de la ville.
Il n’a suffit que d’une erreur d’inattention. C’était l’hiver et la chaussée était glissante, la voiture en face de nous avait l’air louche, mais je ne me suis pas assez méfié. Elle a finis par déraper et elle est arrivée droit vers nous. Puis ce fut le noir, jusqu’à ce que je me réveille dans l’ambulance, en panique. Ma poitrine me brulait et je voyais le défibrillateur près de moi qui marchait. J’avais un jambe de cassée, je n’arrivais pas à la bouger sans hurler de douleur. Je pensais alors à mon frère. Paul…je me redressais difficilement malgré les interdictions des ambulanciers avant de voir le corps de mon frère recouvert d’un drap, sa main sortant de celui-ci et pendant dans le vide.
Il était mort. Et c'était de ma faute.
Les mois qui suivirent l’accident font…les pires de ma vie. Ma mère n’arrêtait pas de pleurer, elle me disait que ça n’était pas ma faute, elle essayait tant bien que mal de ne pas me faire culpabiliser, mais comment pourrais-je ne pas m’en vouloir, franchement ? Si je n’avais pas fait le con en voulant aller à cette fête, notre petit frère serait encore vivant…ma sœur elle, ne voulait plus me parler. Elle m’en voulait, et elle ne se cachait pas de me le dire et de me le montrer. Du jour au lendemain, elle décida de changer de chambre et on déménagea ses affaires dans une chambre de libre. C’est con, mais en 18 ans, je n’avais jamais dormis dans une chambre aussi vide, sans parler avec elle avant de m’endormir. Je commençais petit à petit à faire des conneries, enfin…c’était l’entrée à la fac alors je profitais de cette liberté pour essayer d’oublier. A travers les fêtes, l’alcool. Je suis rentré directement dans la confrérie des Phis. Pourquoi ? Les Deltas ne me correspondaient pas, je n’avais pas leur caractère, au fond et j’étais très appliqué dans ma discipline. Très vite, je suis même devenu le meilleur élève en musicologie de ma classe : j’avais déjà beaucoup d’acquis… je me produisais souvent dans des bars à LA, pour me faire de l’argent et me faire connaître.
Il y a cette fille, Joyce. Elle est sacrément bonne en musique aussi, et ça me fou en rogne. Surtout son arrogance ; dans un sens elle me fait me surpasser, je veux toujours être meilleur qu’elle pour ne pas avoir à l’entendre se venter d’avoir été meilleure que moi. Le pire, c’est qu’elle fait exactement les mêmes études que moi, musique et photo. Cette sorte de « concurrence » fait bien rire Alan puisque c’est son cousin, mais sérieusement, cette fille me tape sur les nerfs. J’essaie tant bien que mal d’oublier cette histoire, même si le comportement de ma sœur envers moi ne m’aide pas. Je n’ose pas trop aller voir ma mère souvent, j’ai honte…et ses traces sur mon torse, du soir de l’accident, sont les pièces témointes du fait que j’ai tué mon frère. Je ne suis pas sur de m’en remettre un jour…
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