ABEL

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[color=red]❖[/color]Sam Claflin • Abel P. Fox

Ce matin-là la famille Fox, toute réunie ne crut à un beau poisson d'avril. Même si on était le 1er. Car l'heureux événement qui pointait son nez n'avait rien d'une farce. Abel venait de naître, ce petit matin de printemps où la brise légère se disputait avec l'air chaud. Au dehors on pouvait voir que le printemps prenait de plus en plus ses marques, marquait son territoire après l'hiver rigoureux qui avait marqué la France. Les fleurs bourgeonnaient, et la vie aussi. Le jeune homme naissait dans une famille où l'attente d'une naissance c'était faite supplice et supplique. Il avait été difficile pour Léa et Rajiv de concevoir cet enfant, et maintenant ils étaient les plus comblés des parents.

Cet enfant eu tout l'amour dont pouvait rêver un homme, et ses parents et grand-parents lui inculquèrent les valeurs fondamentales. On pouvait dire qu'Abel possédait tout ce qu'il fallait pour bien grandir. Mais il passa cependant son enfance quasiment, entouré de ses grand-parents, car pour peu que ses parents lui donnèrent tout l'amour dont il pouvait rêvé, ils occupaient des postes qui les maintenaient loin de leur enfant. Elle était professeur de mathématique, lui chercheur en bio-chimie. Leur charge de travail faisaient qu'ils n'aimaient que peu présents pour lui. Bien entendu le temps où leur fils était près d'eux c'étaient des parents gâteau. Cela n'empêcha le jeune enfant de passer le temps où il n'était pas à l'école, dans la bibliothèque de la maison à dévorer le savoir comme pour combler le manque.

Ses grand-parents furent ses parents de substitution même s'ils ne pouvaient pas les remplacer. Son grand-père lui apprit à aimer le sport, et les valeurs telles que le sens du faire-play, la détermination ou encore la combativité. Ancien combattant il faisait parti des forces spéciales indiennes. Il prônait alors les valeurs du Mahatma Gandhi, celles de la non-violence. Mais la guerre lui montra le vrai visage de l'homme et du mal qu'il pouvait faire. C'est ainsi qu'il voulut inculquer le pacifisme et la non-violence à son petit-fils. Sa grand-mère elle se chargea de lui apprendre à un être homme dévoué, passionné, intègre et courageux. Elle fit aussi de lui un cuisinier hors-pair. Il n'était pas rare qu'elle lui demande de l'assister pour les repas, afin qu'il sache se débrouiller à ce niveau-là. Douce et attentionnée elle lui montra qu'un homme complet était un homme qui possédait ces valeurs-là. Il pouvait passer des heures à écouter sa grand-mère à parler de tel ou tel plat, lui raconter telle ou telle légende.

A l'école c'était donc un élève studieux. Il n'avait au départ que très peu d'amis. Il n'était pas renfermé, mais on ne lui avait jamais montré ce qu'était l'attachement aux autres. Mais dès lors qu'il se mit à pratiquer l'aïkido, philosophie martiale japonaise, il s'ouvrit au monde. Son corps et son esprit ses forgeaient, grandissaient et s'épanouissaient, tandis qu'il devenait un beau et fin jeune homme. Cela l'aida grandement lorsque la période du lycée arriva. Et avec elle un accident majeure dans sa vie.
Son père fut atteint d'une tumeur fulgurante. Au foie. Imparable. Incurable. Son état se dégrada très vite et il mourut après 10 jours de souffrance. Abel en fut très affecté. Un syndrome rare se déclara alors chez le jeune homme, un dérivé de la narcolepsie. Cette maladie faisait qu'il y avait des cycles où il dormait pendant une durée allant de une journée à 1 mois. Il y avait un traitement qui prévenait et empêchait ce cycle mais il suffisait qu'il ne le prenne pas pour que cela arrive. Et puis la maladie avait un côté aléatoire, cela pouvait se produire 2 fois par an ou alors se calmer pendant 10ans. Tout cela décida Abel à trouver sa vocation. Il serait chercheur pour guérir le cancer et sa maladie. Il pensait que chaque mal avait un remède. Cet optimisme lui permit de faire son deuil et d'avancer dans la vie.

A la fin du lycée il décida de partir pour les Etats-Unis et fut admis à l'UCLA. Il intégra le cursus scientifique pour atteindre son but. Il prit également l'option du sport car il était adepte de la sentence « un esprit dans un corps sain ». Quelques déceptions et une nouvelle venant de France le firent mettre en stand-by la fac au milieu de la troisième année. Il rentra donc dans son pays d'origine pendant trois mois. Sa mère avait rencontré un homme et voulait sa bénédiction. Abel n'y voyait pas d'inconvénient, il fallait qu'elle aussi puisse refaire sa vie. L'occasion de revoir ses grand-parents également. Tout cela lui permis de revenir en toute sérénité à l'UCLA.